
Après l’écriture du projet scientifique et culturel, une nouvelle étape s’est engagée cet automne dans le chantier de modernisation du musée des mœurs et coutumes : conditionner les objets non exposés de la collection Vaylet en vue de les transporter dans le lieu où ils pourront être « récolés », c’est-à-dire inventoriés, examinés, triés, mesurés, décrits, photographiés, etc.
Plus de 4 000 objets devront être emballés avant transport.
L’opération est menée par une équipe de Materia Viva, association dédiée à la restauration et à la conservation du patrimoine, installée au sein du dépôt régional de l’archéologie à Toulouse. Deux restauratrices travaillent à Espalion en binôme avec des techniciens en conservation.
Dans un deuxième temps, le récolement permettra d’avoir une meilleure vision d’une collection dont une part conséquente, stockée dans les combles du musée des mœurs et coutumes et dans les espaces de réserve du musée Joseph Vaylet - musée du scaphandre, reste pour l’instant méconnue. Amassées durant toute sa vie par Joseph Vaylet puis par l’association éponyme, relevant des domaines de l’ethnologie, de l’archéologie, de la géologie, des textiles, des beaux-arts et des arts extra-européens, ces pièces, qui rejoindront à terme la collection ethnographique départementale, sont complémentaires de celle-ci à la fois du point de vue thématique et du point de vue chronologique.
Une sélection de pièces des deux collections constituera le socle du parcours muséographique du musée des mœurs et coutumes rénové, tandis que la collection du scaphandre, qui occupe actuellement une partie de l’ancienne église Saint-Jean-Baptiste, pourra se déployer sur la totalité du bâtiment.